INTERVIEW CLIENT – Entre Japon et Méditerranée, l’invitation au voyage dans un jardin

Après avoir entièrement réaménagé leur maison pour mieux en profiter, les propriétaires Maya et François ont enfin investi dans leur jardin. Ils voulaient pouvoir se détendre dans un espace relaxant et facile à vivre. Un défi relevé par Céline Bertin.

 

«  Nous n’avons pas le jardin de tout le monde, et c’est d’autant plus agréable. »

 

Rencontrez la propriétaire d’un jardin pensé comme une extension de la maison.

Quelle est votre histoire avec votre maison ?

 

Nous habitons ici depuis 15 ans. La maison n’avait pas du tout été entretenue, pas plus que le jardin. Ce n’était qu’un terrain vague, boueux, envahi d’herbes à chat. Les quelques plantations présentes se mourraient.

Nous nous sommes d’abord occupés des travaux de la maison : c’était essentiel, parce que certains murs intérieurs étaient cassés. La maison était devenue plus agréable à vivre, mais ce n’était pas encore suffisant. Il y a 5 ans, alors que nos fils grandissaient, nous avons commencé à nous sentir à l’étroit dedans. À ce moment-là, nous avons tout désossé et fait abattre des cloisons. La véritable transformation débutait. Et c’est à cette époque que nous nous sommes dit que le jardin n’était pas au niveau de la maison. Nous voulions pouvoir en profiter, comme une pièce supplémentaire, en accord avec le reste de notre habitation. Nous avons alors contacté Céline.

 

Comment se sont passés vos échanges avec Céline Bertin ?

 

Céline a dû jongler entre moi qui voulais un jardin méditerranéen et mon mari qui en désirait un japonisant. Nous ne sommes pas des experts, mais nous avions surtout quelques idées très arrêtées. Nous voulions un environnement zen, apaisant, et surtout sans herbe à tondre. Il nous fallait des végétaux qui s’autogèrent, dont nous n’avions pas à nous occuper.

Céline a été à la fois très à l’écoute tout en sachant nous amener à évoluer. Et c’était important, parce qu’elle a une vision d’ensemble que nous n’avons pas. Elle nous a montré beaucoup de photos, des palettes de couleurs, de plantes… Elle nous a conseillé de visiter le jardin japonais Albert Kahn de Boulogne-Billancourt, ce qui nous a permis de valider nos goûts de manière très concrète.

Et elle nous a proposé des idées originales auxquelles nous n’avions pas pensé. Elle a ainsi suggéré des usages, et pas seulement des plantations : un coin lecture, des monts avec différents niveaux pour créer un paysage en miniature qui agrandit le jardin, et une déambulation qui donne de la perspective. Aujourd’hui, nous voyageons entre l’avant et l’arrière du jardin, parce qu’elle a intégré nos deux envies dans notre terrain.

Racontez-nous la phase de création du jardin…

 

Le jardin lui-même s’est fait en plusieurs étapes, en testant les plantes qui s’acclimataient bien. J’ai apprécié d’ailleurs que nous puissions conserver certaines des plantations que nous avions réussi à faire pousser, quitte à les déplacer.

Céline nous a guidés vers l’arrosage automatique, qui nous aide à ne pas trop devoir nous occuper du jardin, tout en obtenant de belles plantes, avec une gestion de l’eau optimale. Nous avions besoin de ses compétences, autant pour imaginer notre espace que pour ses connaissances techniques. Et cela d’autant plus que notre terrain était particulièrement difficile.

Et Céline nous a accompagnés pendant tout le projet, mais aussi après : quand nous avons eu des soucis, avec des animaux qui s’introduisaient dans le jardin ou le gel, j’ai pu l’appeler à l’aide. Elle nous conseille sur la manière de tailler les plantes pour qu’elles restent adaptées à la taille du jardin. Son implication est réelle.

Comment vivez-vous dans votre jardin maintenant ?

Nous en profitons au maximum. Mon mari investit beaucoup l’espace. Entre avril et octobre, il y a toujours quelque chose qui fleurit. Et selon l’endroit où je me trouve dans le jardin, je profite à chaque fois de perspectives différentes.

De plus, il y a vraiment eu un travail de personnalisation : même le chemin a été conçu en respectant les symboles japonais. Quant aux clôtures en brandes, elles sont maintenues par des bambous et des nœuds japonais, réalisés de manière artisanale. Nous savons que nous n’avons pas le jardin de tout le monde, et c’est d’autant plus agréable !